Quatre patients toujours hospitalisés en lien avec une contamination à E. coli dans l’Aisne
Quatre patients contaminés par la bactérie Escherichia coli (E. coli) dans l’Aisne restent hospitalisés, selon la préfecture de l’Aisne. Ces cas sont liés à la consommation de viande achetée dans des boucheries. Depuis le début de l’alerte, 32 cas ont été recensés.
Analyse des prélèvements et résultats de l’enquête
Ces derniers jours, des analyses ont été réalisées par le laboratoire national de référence (LNR) et le centre national de référence (CNR) de l’Institut Pasteur. Ces tests ont été effectués à partir de prélèvements dans des boucheries fermées dans la ville.
La préfecture indique que les premiers résultats confirment une correspondance claire : les bactéries retrouvées dans plusieurs boucheries ou dans la viande qu’elles ont commercialisée sont identiques à celles présentes chez plusieurs malades.
Situation de l’enquête et poursuite des investigations
À ce stade, la préfecture considère l’enquête sanitaire comme « close ». Cependant, les investigations se poursuivent dans le cadre d’une procédure judiciaire. Le parquet de Paris est chargé d’identifier les responsabilités.
Le parquet de Saint-Quentin avait ouvert une enquête préliminaire pour des chefs d’« homicide involontaire », « blessures involontaires », « mise en danger » et « tromperie aggravée par la mise en danger de la santé humaine ». Le 25 juin, il a décidé de se dessaisir au profit du pôle de santé publique du parquet de Paris, compte tenu du nombre de victimes et de la complexité de l’affaire.
Recommandations sanitaires pour le public
Face à la progression de l’intoxication, la préfecture de l’Aisne recommande plusieurs mesures de précaution. Il est conseillé de jeter toute viande (même congelée) achetée dans les boucheries fermées depuis le 1er juin. Il faut également nettoyer soigneusement les réfrigérateurs et congélateurs où la viande a été stockée.
Enfin, il est important de se laver les mains après avoir préparé un repas ou après être passé aux toilettes pour réduire le risque de transmission secondaire de la bactérie.
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