
Le virus du chikungunya, une maladie en expansion
Le chikungunya est une maladie virale qui se répand de plus en plus. Elle touche principalement les départements d’Outre-mer. Selon l’Agence régionale de santé (ARS), à La Réunion, environ 54 340 cas ont été confirmés depuis le début de l’année, avec 28 décès. À Mayotte, également en phase épidémique, 1 112 cas ont été recensés pour la même période.
Une propagation aussi en métropole
La métropole n’est pas épargnée. Au début de l’été, le virus a circulé à un niveau inédit pour cette période de l’année. Santé publique France indique qu’au 15 juillet, douze foyers de transmission autochtone – c’est-à-dire des cas contractés en France métropolitaine – ont été identifiés, totalisant 30 cas.
Comment se transmet le chikungunya ?
Le virus du chikungunya se transmet à l’humain par la piqûre de deux moustiques du genre Aedes : Aedes albopictus et Aedes aegypti. Ces moustiques, reconnaissables à leurs rayures noires et blanches, sont communément appelés moustiques tigres.
Origine et implantation du moustique tigre
Selon le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, le moustique tigre est originaire d’Asie. Il est apparu en France métropolitaine en 2004. Depuis, il s’est implanté dans 81 départements. Une fois installé dans une commune ou un département, il est quasiment impossible de s’en débarrasser.
Mode de transmission du virus
Le virus se transmet lorsque un moustique non infecté pique une personne infectée. Le moustique ingère alors le virus, qui se multiplie dans son corps. Lors d’une nouvelle piqûre, il peut transmettre le virus à une autre personne. Contrairement au moustique classique, le moustique tigre piqure principalement le jour, surtout le matin et le soir, et il est silencieux, précise l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).
Le cycle de vie du moustique tigre
Seules les femelles moustiques piquent pour se nourrir et se reproduire. Après la piqûre, elles cherchent des points d’eau stagnante pour pondre leurs œufs. Ces œufs peuvent adhérer aux parois sèches de contenants et survivre plusieurs mois. Lorsqu’ils entrent en contact avec l’eau, les larves se développent rapidement, en une semaine, en moustiques adultes.
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