
Une nouvelle source d’inquiétude en France
Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), l’encéphalite à tiques, aussi appelée TBEV, suscite une préoccupation croissante en France. Cette infection grave est liée à la piqûre du parasite responsable.
Risques et modes de transmission
Le virus peut provoquer des séquelles neurologiques graves. Il peut également se transmettre par la consommation de lait ou de fromages crus provenant d’animaux malades, comme cela a été observé dans un foyer en 2020 dans l’Ain (Auvergne-Rhône-Alpes). Depuis, les autorités sanitaires multiplient les efforts pour informer le public et sensibiliser les éleveurs.
Situation historique et récente
Avant 2020, l’encéphalite à tiques était peu répandue, principalement dans certaines régions de l’est de la France, telles que l’Alsace, la Lorraine, la Savoie ou la Haute-Savoie. Dans ces cas, les personnes infectées avaient été piquées par le parasite, laissant des traces visibles de piqûres.
Cependant, lors du premier cluster en 2020 dans l’Ain, tous les cas étaient liés à la consommation de fromage de chèvre au lait cru provenant d’une même exploitation. Ces personnes présentaient des symptômes grippaux ou des méningites.
Une propagation géographique
Le virus semble désormais se répandre sur l’ensemble du territoire français, à l’exception du pourtour méditerranéen. Cependant, cette expansion n’a pas entraîné une augmentation significative du nombre de cas.
Les populations à risque
Les personnes en contact quotidien avec des animaux sentinelles, comme les vaches, les chevreuils ou les chèvres, sont les plus exposées, notamment les éleveurs et les producteurs laitiers.
Une maladie rare mais préoccupante
Bien que l’Anses considère l’encéphalite à tiques comme une maladie plutôt rare en France, ses conséquences sur la santé restent préoccupantes pour le corps médical. Après l’infection, l’état de santé peut se dégrader rapidement.
Les symptômes initiaux, tels que maux de tête, fièvre et troubles digestifs, peuvent évoluer vers des complications neurologiques graves. Ces dernières peuvent inclure des pertes d’équilibre, une faiblesse musculaire, voire un état de confusion ou de somnolence.
Selon Elsa Quillery, dans le rapport de l’Anses, “20 à 40 % des personnes symptomatiques présentent des signes neurologiques de type méningite, qui peuvent entraîner des séquelles à long terme et une perte d’autonomie”.
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